"Voici quelques photos des deux loustics... Descendez tout en bas de la page vous découvrirez comment je les ai rencontré : )"
Juin 2010
Ne jamais se balader «juste pour voir» dans la catégorie «chat» sur le Bon coin. Sous peine de tomber fou amoureux d’un gros chat gris posant à côté d’une plante verte sur le haut d’une commode.
Le 11 juin 2010, partir chercher le chat qui s’avérait être une chatte à Saint Pol sur Mer dans le Dunkerquois avec toutes ses affaires.
Retour très houleux, au 7 rue d’Ostende, lors des présentations avec celui qui allait dorénavant être son frère :«Alphonse».
Alors une chatte provisoirement prénommée Polette en raison de sa provenance géographique se voit en un éclair rebaptisée Cougarette en raison de sa ressemblance soudaine avec un animal sauvage. Transformation quasi immédiate après que son nouveau «copain» chat, l’ai coursée puis bloquée dans la baignoire en guise de comité d’accueil.
C’est donc munie d’une boite de transport féline, bricolée pour l’occasion en piège à fauve de fortune, que je tentai de capturer la nouvelle venue afin de la mener en urgence à l' SOS Véto" le plus proche.
Une injection de Valium plus tard et 90 euros déboursés chez le vétérinaire de garde de l‘avenue de Dunkerque à Lomme, nous étions prêt pour un second essai de présentation des deux futurs désormais presque célèbres: «Alphonse et Cougarette».
Avril 2009
Lille, Saint Sauveur, nuit du 17 au 18 avril 2009. La gare ferme ses portes et chacun reprend sagement son vélo pour rentrer chez lui ou continuer la soirée ailleurs. Boulevard de la Liberté devant le Palais des Beaux Arts, la nuit est douce et calme.
Un miaulement se fait entendre, de plus en plus proche, de plus en plus insistant. Un chat ultra câlin apparaît, Ronrons, Miaous, câlins jambes et câlins aux roues du vélo… Coup de foudre Humain/Félin réciproque. Pas de collier, pas de tatouage. «Viens dormir chez moi mon bébé, on cherchera tes maitres demain matin »
A peine franchit la porte du premier étage du 13 rue Georges Maertens , mon nouveau pote s’étend sur le flanc gauche en « petrissant » l’air de ses deux pattes avant toutes blanches . Couchée à ses cotés dans l’encadrement de la porte du salon, un nom me vient à l’esprit, comme surgissant d’une Jumping Jack Box : «Alphonse ! Tu t’appelleras Alphonse!».
Le lendemain mettre des affiches partout dans les rues, annonce dans les rubriques «chat perdu», les jours suivant appels à tous les vétos de la ville pour le signaler, pas de puce d'identification non plus... Alphonse n’était à personne.
Enfin si, Alphonse le chat du palais des Beaux-arts du boulevard de la liberté de la gare saint Sauveur, pour notre plus grande joie, désormais vivrait avec nous.